
Le charbon bitumineux : description et usages

Le charbon est employé comme combustible ou source d’énergie depuis la Révolution industrielle. S’il n’est plus utilisé aujourd’hui pour alimenter les locomotives à vapeur, il l’est dans certains secteurs où les besoins énergétiques sont grands. C’est le cas de l’industrie thermique, de l’industrie sidérurgique et des cimenteries. Il est aussi utilisé en tant que source de gaz liquéfié (essence fabriquée à partir de charbon).
Types de charbons
Le charbon est, en fait, un sédiment minéral qui contient un pourcentage élevé de carbone, un faible pourcentage d’humidité et un très faible pourcentage d’azote. C’est le carbone qui, une fois brûlé au contact d’air ou d’oxygène, fournit de l’énergie thermique, laquelle est transformée en d’autres types d’énergie.
Selon qu’il est plus dur ou qu’il contient plus de carbone, le charbon appartient à une catégorie ou à une autre :
- Graphite : charbon supérieur, mais difficilement consumable, donc peu utilisé en combustion;
- Anthracite : charbon de bonne qualité, très dur, souvent utilisé pour le chauffage;
- Charbon bitumineux : charbon dense et cokéfiable, c’est-à-dire qu’il peut être converti en coke, un combustible qui provient de la distillation de houilles grasses, et servant à chauffer les hauts fourneaux des aciéries;
- Charbon subbitumineux : charbon comparable au précédent, mais qui s’apparente aussi au lignite;
- Lignite : charbon de basse catégorie en raison de son taux d’humidité élevé, mais pouvant néanmoins trouver sa place dans les centrales thermiques à vapeur.
Usages dans les centrales thermiques, en sidérurgie et en carbochimie
Aujourd’hui, la production d’électricité reste l’utilisation la plus courante du charbon. Les centrales thermiques le brûlent dans des chaudières industrielles qui, elles, chauffent de l’eau. La chaleur ainsi créée transforme l’eau en vapeur qui, à son tour, met en action une turbine couplée à un alternateur. Cela produit de l’électricité.
En sidérurgie, le charbon bitumineux a la cote. Il est mélangé à du minerai de fer, combinaison ensuite chauffée dans des fours industriels à une température de 1000 0C. Grâce à la réduction des oxydes de fer rendue possible par ce procédé, de l’acier peut être produit.
Le charbon peut également être gazéifié en présence de vapeur d’eau et d’oxygène. Il en résulte un gaz de synthèse composé de monoxyde de carbone et d’hydrogène. Ce dernier, selon comment il est converti, peut devenir du méthanol, de l’hydrogène pur, un carburant synthétique, etc.
Multotec dans l’est des États-Unis
Multotec aide les propriétaires miniers à extraire et à traiter le charbon destiné à tous ces usages. Avec ses équipements de pointe, dont ses cyclones de SMD, cyclones de classification, tamis courbes, centrifugeuses, tamis, surfaces criblantes, séparateurs magnétiques et spirales, Multotec permet la préconcentration du minerai, la séparation de celui-ci, sa mise en valeur et sa récupération. Les entreprises qui exploitent des mines, au pays et à l’étranger, dont celles de l’est des États-Unis, bénéficient de solutions économiques et efficaces grâce aux fournisseurs d’expérience comme Multotec.
À l’aube de 2017, les pays qui disposaient des plus grandes réserves de charbon étaient les suivants :
- États-Unis (22,1 % des réserves mondiales);
- Chine (21,4 %);
- Russie (14,1 %).
Le paysage minier demeure presque le même à l’heure actuelle, et les États-Unis sont toujours en tête de liste en cette matière. L’est des États-Unis abrite d’ailleurs plusieurs mines en exploitation, notamment en Pennsylvanie, en Ohio et au Kentucky. Multotec, expert en traitement du charbon, y compris du charbon bitumineux, possède une succursale à Vancouver, au Canada, qui sert les clients de l’est des États-Unis.